Spiga

Nouvel an et prières au temple

Les 3 premiers jours de l'année au japon est consacré à la famille proche, aux prières et bien sur à profiter encore de quelques jours de vacances... avant d'attaquer un mois de soldes ;)


La tradition veut que l'on ne fasse rien pour le nouvel an, pas de ménage, pas de cuisine, pas de courses... C'est ainsi que j'ai pu découvrir que les plats servis pendant les fêtes du nouvel an ou osechi-ryôri [ 御節料理 / おせちりょうり ] avaient été préparé bien à l'avance par la famille et conservé dans des boites ressemblant à des bentô, que l'on appelle jûbako. Il y a tant de à dire sur ça que je ferai un billet rien que sur l'osechi-ryouri prochainement.

Le premier jour s'est donc passé en famille, à se régaler de bons plats, à discuter et à grignoter des mochi ou ronfler devant la TV sous le kotatsu ;) sorte de table basse équipé d'une résistance électrique, recouvert d'une nappe~couverture et recouvert à nouveau par le dessus de la table éventuellement. En effet au japon les maisons sont en bois, très mal isolées et il fait presque aussi froid dedans que dehors. Ce n'est pas très loin de la réalité malheureusement et bon sang... le matin c'est la vraiment galère pour faire sa toilette. Bref... la meilleure parade contre le froid était donc de chauffer au gaz uniquement le salon et de rester bien au chaud sous le kotatsu :) (Parenthèse, evitez de dormir sous le kotatsu si vous êtes au japon, celà est dangeureux pour la circulation sanguine.)


Le même jour ou le lendemain suivant la motivation ;) nous sommes allé faire une prière au temple... tout comme la grande majorité. Dans chaque temples, on jette en général quelques pièces (mon amie privilégie des pièces de 5 yens), on fait sonner les cloches pour attirer l'attention des dieux, puis après s'être courbé en avant 2 fois en excuses pour le bruit occasionné, on frappe deux fois dans ses mains et l'on peut commencer à prier silencieusemnt. On se courbe enfin une dernière fois et l'on peut partir.



Mais ce n'est pas finit ! A la campagne il est tout à fait possible de tomber de des retraités offrant pour l'occasion un verre (ou plusieurs) de amazake et quelque mandarines donc les gens ici raffolent. L'amazake est une sorte de sake très doux, très peu alcoolisé et assez sucré.


Reste encore à tirer (acheter) un omikuji , sorte de divination écrite (ou oracle écrite) en espérant que celui-ci nous révèle santé, argent, bonne nouvelle, amour, etc... Si la prédiction est mauvaise, on l'enroule sur les tiges de pins prévu à cet effet pour conjurer le mauvais sort. C'est bizarrement l'image la plus connu des omikuji et que l'on voit trop souvent sur le net. N'étant pas japonais, et l'omikuji n'étant jamais traduit en japonais, je n'en tire que très rarement...


Et reste enfin à acheter (ou pas) la petite souris symbole de l'année 2008... et à rendre visite aux parents plus éloigné, aux amis le troisième jour, amis du travail, chefs, etc... et ce jusqu'à mi-janvier. Cette période est aussi celle des réponses à toutes les cartes de vœux de nouvel an ou nengajyô [ 年賀状 / ねんがじょう ] que l'on a pu envoyé aux parents, amis et connaissances envoyé pour le nouvel an.


つづく。。。

1 commentaires:

dimio

3/07/2008 3:06 PM

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